Les champs de bataille ne se visitent pas, ils s’arpentent, se ressentent, au plus profond de notre humanité. Au début on ne voit rien, on ne comprend rien : des talus, des éboulis. Il faut du temps et des explications, non pas pour comprendre, mais pour admettre le déluge de bombes tombées pendant quatre ans sur un fort comme celui de Douaumont, pour admettre les milliers de victimes déchiquetées, ensevelies et pour réaliser l’absurdité de tout cela.
Nous avons proposé d’accompagner le choc de la découverte en créant uniquement des supports pour les indispensables explications et des cheminements accessibles à tous. Il fallait faire le minimum.